À la Maison (12/02/2021)
Depuis toujours nous avions pris l'habitude de nous retrouver dans la cave qui était aménagée et chauffée. C'était notre point de rendez-vous, notre salle de jeu. Si l'un de nous s'y rendait, l'autre prétextait devoir s'y rendre ou d’y accompagner le premier.
À notre première rencontre, il me trouva jouant avec une vieille poupée de mon enfance. Il m'avait d'abord regardé sans rien dire et je feintais de ne pas l'avoir vu. J'aimais sa manière de me regarder. Plus tard il me demanda s'il pouvait se joindre à moi et m'interrogea sur ce que je faisais. Nous savions tous les deux que j'étais en train de caresser l'entre jambe en caoutchouc de ma poupée comme je souhaitais le faire avec moi-même depuis plusieurs minutes. Mais sans un mot, il s'approcha de moi et me pris dans ses bras. Sa chaleur et son odeur me réconfortèrent et je sentis sa main gauche plonger doucement sous ma jupe et glisser entre mes jambes. Elle était à sa place et moi à la mienne. Cette position enlacée me procura de nombreuses heures d'imagination et de plaisirs fantasmés dès que je souhaitai me retrouver seule.
Comme je le revis à plusieurs reprises les mois qui suivirent, nous prenions l’habitude de nous retrouver en bas. Parfois il ne se passait rien et cela ne me manquait pas. Et d'autres fois, je me frustrais volontairement pour désirer sa présence.
Un jour que je savais qu'il venait à la maison, je m'étais rendue à la cave malgré que je fusse déjà adolescente, et je m’étais accolée à la table devant laquelle nous avions tant partagée déjà. Je fermais les yeux et pensais fortement à lui, tenant ses rebords entre mes mains crispées, et corrigeant mon désir du coin de l’objet qui venait s'appuyer entre mes cuisses. Ce mouvement de pression que j’appréhendai toujours quand il se mettait contre moi, je le désirai de plus en plus fort et des frissons me parcoururent tout le corps quand j’entendis la sonnette d’entrée retentir au rez-de-chaussée. Il était là, passant le pas de la porte tandis que je me concentrais sur les grincements du parquet au-dessus de moi, à ses pas lourds et distincts que je pouvais suivre, à sa voix grave et masculine Je tremblais entre deux mouvements de bassins et inspirais profondément à chaque silence. J’entendis mon nom, puis la porte de l’escalier de la cave s’ouvrir dont le crissement à première vue désagréable, me comblait d’une joie immense.
C’était bien là le pas lourd qui frappait chacune des marches en bois, sans qu’un mot ne soit prononcé, l’air qui s’engouffra jusqu’au fond de la pièce déposa déjà son odeur tout autour de moi, et quand la dernière marche fut atteinte, que les pas cessèrent, je m’en pinçais les lèvres d’excitation et me retint de continuer à me mouvoir sur ce coin de table alors humide et chaud. Cette fois-ci, comme à la première fois, je portais une courte jupe dont il était certains qu’il verrait la forme arrondie de mon fessier pour le tenter davantage encore à vouloir le toucher, me toucher.
Son souffle se posa sur ma nuque, son visage s’engouffrant dans ma chevelure défaite. Il était enfin là, contre moi. Il épousait les formes de mon dos et ses mains glissèrent de mes épaules jusqu’aux miennes. Il resserra ses poignes, me maintenant contre la table et serra son propre bassin sur le mien, empalant le coin de la table en moi. La douceur et la force de ses gestes dominaient l’instant et m’interdisait de gémir. Mon plaisir grandissait secondes après secondes, mon attente s’amoindrissait d’autant et la raideur de son être émergeait enfin contre ma jupe.
Lui chuchotant quelques mots à l’oreille, je m’étendais doucement en avant, dont mon bas suivait la courbe de mon dos en découvrant mes fesses, et ma culotte que j’avais omise de porter ce jour-là laissait à sa vue tous ses désirs. C’est alors que ses mains se détachèrent des miennes et parcourant mon corps jusqu’à ma taille, j’entendis le zip de sa braguette et le choc de sa ceinture contre le sol, puis son membre grossi et dur se glisser entre l’une puis l’autre de mes cuisses chaudes. Il ne restait plus qu’à le sentir enfin, après tant d’attente, entrer en moi comme il le fait toujours, doucement d’abord puis…
Mais au même moment, mes parents nous appelèrent pour le déjeuner, et sans un mot, partageant l’un et l’autre un soupir, il se rhabilla avant que je n’aie le temps de me redresser et me sourit ensuite en s’apprêtant à remonter. À sa surprise, je passais devant lui, grimpant plusieurs marches en avance et m’abaissant pour le regarder monter, afin que de cette vue dégagée, il ne puisse oublier que je l’attendais toujours sous ma jupe.
En fonction des périodes, il nous arrivait d'être assis côte à côte pour le repas, ou alors face à face. Cette fois-ci, mes parents nous faisaient face bien que ma mère aux cuisines et mon père dans son monologue accaparait bien souvent l’attention que je désirais toute pour moi.
Ses grandes mains qui me tenaient plus tôt contre la table du sous-sol me donnèrent une idée. Ma serviette de table coincée entre mes cuisses nues, je fis semblant de la faire tomber et de me pencher pour la ramasser. Je disparue aussitôt de leur vue à tous les deux et tandis que je déposais ma serviette entre ses propres jambes, je m'agrippais à l'une de ses cuisses pour me relever et me rasseoir.
Comme il me jeta un regard, je pus apercevoir une bosse grossir au niveau de son entre-jambe où il y retira ma serviette pour la prendre en main et la coller contre son nez pour en humer délicatement l'odeur. Cela me plut d'autant plus que je l'imaginais faire de même entre mes cuisses, lâchant un léger sourire et rougissant d’y songer à table.
Malgré tout mon père continuait d’accaparer bien trop son attention alors je décidais de me lever prétextant aller aider ma mère. Passant dans le dos de mon père et attrapant la bouteille d'alcool se trouvant sur le buffet derrière nous, je soulevai légèrement ma jupe jusqu'au haut des cuisses pour qu'il me regarde, me dévisage d'envie, avant de disparaître dans la cuisine.