À la fin de la mission.
Tandis que Louis se promenait sur les berges du fleuve avec sa copine , il reçut un appel atypique. Il soupira en raccrochant puis la regarda en lui expliquant que ce qu'elle allait voir ne devait pas lui faire peur.
Tandis qu'elle le questionnait sur cette remarque, ils s'avencèrent jusqu'à un jardin plat et entendirent au loin un hélicoptère se rapprocher dans leur direction. Bien qu'elle prit peur et tenta d'emporter avec elle Louis vers l'extérieure de la zone, ce dernier resta en place sans broncher. L'engin arriva non loin d'eux et se posa dans une tempête assourdissante. Tandis que les élices commençaient déjà à ralentir, une femme sortit de l'appareil et se précipita, grand sourire aux lèvres, dans la direction de Louis qui souriait à son tour.
- Mathilide ! S'écria-t-il enjoué. Comment vas-tu ?
- Louis ! Tu es là ! Ça fait plaisir de te voir !
- Est-ce qu'elle...
- Oui, elle est là ! Elle arrive !
En regardant cette fois-ci sa copine, Louis expliqua que la personne qui arrivait n'était autre que sa femme.
- Coucou Louis ! bondit Émilie sur son mari, tandis qu'il prenait l'accueil avec amusement.
- Bonjour Émilie, comment vas-tu ?
- C'est comme ça que tu me reçois ? Il est où mon bisous ? S'amusa-t-elle à demander en se mettant en avant.
Tandis qu'elle reçut ce qu'elle demanda, elle se tourna aussitôt vers la demoiselle aux côtés de lui et entama aussitôt la conversation :
- Vous devez être sa copine.
Voyant l'air dubitatif et l'incrompréhension de la jeune demoiselle, elle regarda Louis en lui demandant s'il avait parlé de la situation, ce à quoi il répondit avoir oublié.
- Je suis désolée, reprit Émilie, je suis la femme de Louis, mais comme nous étions en mission, voilà 8 ans que nous ne nous sommes pas vus. Cette tête en l'air a peut-être cru pouvoir se débarasser de moi ! Ricanna-t-elle.
Et tandis qu'elle expliquait la situation, elle emmenait la jeune femme un peu plus loin, laissant son mari profiter des retrouvailles avec son clan.
Ainsi sortit Tonny et son oncle de l'hélicoptère qui était désormais à l'arrêt. Ces retrouvailles étaient le signe d'une réussite complète d'une mission de longue haleine. Ils se félicitèrent d'avoir réussi à venir à bout de leur ennemi. Pour fêter cela, ils partèrent chercher un pub dans les quartiers du centre-ville.
Plus tard dans la soirée, tandis qu'ils se remémoraient de bons souvenirs, ils furent pris dans une embuscade et une roquette explosa aux pieds de l'oncle qui, sur le coup, fut expulser à des mètres au loin, sans le bas du corps qui était partis en lambos. Dans l'horreur de la scène, tous se mirent à l'abris sauf Tonny qui avait repéré le tireur. Munit d'une mitraillette de gros calibre qu'il sortit de son étui, il enfonça la porte principale du bâtiment ciblé, et des coups de feu retentirent pendant plusieurs longues secondes.
Au dernier étage de ce dernier, tandis qu'il était venu à bout de tous les ennemis, il pénétra dans une grande et luxeuse salle de bal où une voix de femme l'accueillis :
- Déposer votre arme, votre chargeur est vide.
Et comme s'ils dansaient, Tonny se mit à tourner autour de la boss adverse. Elle dégaîna un sabre tandis qu'il contra les attaques avec son arme déchargée. Les bruits de métaux s'entrechoquant, jusqu'à ce que Tonny lâcha sa mitraillette au sol.
- Abandonnez-vous ?
Mais sans un mot, soulevant sa veste, il sortit une arme de poing, un glock chargé, qu'il brandit face à elle. À peine voulut-elle le supplier, qu'il appuya deux fois sur la gachette, perforant ainsi son abdomen, et terminant par une troisième balle qui lui traversa la trachée.
De longues minutes, il la regarda se vider de son sang, agonisant et perdant ses forces, sans ne puissant formuler un quelconque mot. C'était là la seule vengeance qu'il pouvait faire subir à ceux qui venaient de lui ôter son oncle.
L'Oncle
Le séjour en Bolivie
C'était lors de vacances, un groupe de touristes attendaient tous ensemble devant la porte d'un grand parc de Bolivie tandis que le guide nous expliquait en français puis en anglais, les dangers et précautions à prendre :
« Écoutez-moi tous, derrière ce portail se trouve le parc naturel de la Bolivie du Nord. Vous y trouverez de formidables panoramas, des sources chaudes, des plages paradisiaques et bien d'autres trésors. Mais comprenez que ce parc est sujet aux prédateurs, aux animaux dangereux et autres dangers. S'il vous plaît, ne vous écartez des sentiers sous aucun prétexte. Évitez également tout contact avec la ville au centre du parc. Cette dernière est le repère des pires criminels et pirates de Bolivie. Ils se retrouvent dans le pub central et est très peu recommandé pour des touristes comme vous. Vous pourriez être pris pour cible pour divers échangent et escroqueries. Veuillez ainsi toujours suivre les sentiers et ne pas vous en écartez s'il vous plaît. Si vous êtes en danger, nous ne pourrons vous aider que si vous êtes sur les routes délimitées. »
Puis il reprit son discours en anglais et le répéta à plusieurs reprises avant que le portail ne s'ouvrit en grand.
Tonny et son oncle John, tous deux d'anciens militaires des forces spéciales, se précipitèrent vers la ville, et tout particulièrement le pub où se retrouvaient les pires individus qu'on nous avait vivement déconseillé de croiser. Là bas, les deux ex-soldats entrèrent dans le pub et cherchèrent la pièce la plus malfamée. Ils s'installèrent sur une table encore vide et demandèrent un pichet de bière.
Le tavernier surpris, prépara tout de même les boissons tandis que déjà un pirate s'avançait vers eux, dressant une épée vers Tonny.
- Donnez-nous tout ce que vous avez bien sagement, si vous voulez partir en vie. Fit le pirate tandis que la salle ricannait de la situation.
Mais Tonny se leva brusquement, attrapa le col de l'homme et lui plaqua violamment la tête contre la table. Il sortit ensuite son arme fétiche, le glock, et appuya fermement le canon de son arme sur la tempe du pirate. C'est alors que, sous l'agacement des uns et la peur de celui allongé, deux femmes entrèrent en riant aux éclats. C'était là Mathilde et Émilie qui découvraient cette scène atypique de deux étrangers maîtrisant une horde entière de pirate dans leur propre QG.
D'autres pirates se levèrent brusquement en affirmant que leurs capitaines arriveraient bientôt et leur feraient la peau à tous ! Mais au même moment, j'arrivais depuis l'arrière salle, pénétrant dans ce bar devenu un salon de thé sous le joug de Jonny et John. Faisant tournoyer autour de mon doigts les quelques plaques de mérite de la piraterie, je répondis avec calme et désinvolture que tous les capitaines que j'avais croisé à l'étage n'étaient plus que 6 pieds sous terre dorénavant.
Tous les cinq amusés par le spectacle que nous donnions à tour de rôle, nous nous rapprochâmes pendant ces divertissantes vacances et nous fondâmes la SNFI, la Société Nationale des Forces Invisibles.