La Grange
À la radio avec le Capitaine :
- Major! Keep an eye on the road. You are in enemy territory, don't forget that.
- But Captain, this part of the country is already under our control.
- Until you reach the camp, follow orders, Major.
- At your orders! affirmed the Major, hanging up the radio.
Tandis que l'équipe du véhicule blindé traversait les champs et terres agricoles du pays, l'adjudant remarqua une petite ferme partiellement brûlée au loin, avec ses jumelles. En regardant de plus belle en passant non loin de là, il observa une silhouette se déplacer en direction de la grange.
- Major! said the sergeant, handing the binoculars to his superior, look over there, that barn!
- What did you see? Enemy contact?
- No, Major, I think it was a woman.
- I don't see... Oh yes, there she is!
- Corporal, head towards the barn to the east!
- Major, did you hear the Captain? We need to...
- Obey orders, Corporal!
- Yes, Major.
Le véhicule quitta la route principale et se dirigea vers la ferme qu'ils avaient repéré. En approchant de la grange qu'ils avaient mentionné, les trois soldats virent la jeune femme dont ils avaient aperçu la silhouette. Elle les regarda s'approcher et sembla les inviter à la suivre. Elle leur sourit en laissant glisser sa main sur la porte en bois tandis que ses vêtements de paysanne laissait apparaître ses formes physiques.
- Stop the vehicle, Corporal. Sergeant, go check if there's any threat. Be careful.
- At your orders, Major. It's not a little woman that scares me.
- Corporal, stay alert.
- Yes, Major. I'll keep the engine running just in case.
Se rapprochant de la grange qui se trouvait à quelques mètres du véhicule, l'adjudant tenait fermement son arme pointé vers la porte. Il questionna à plusieurs reprises à voix haute s'il y avait quelqu'un à l'intérieur comme pour annoncer sa venue et vérifier la présence d'autres personnes.
Au détour de la porte grinçante de la grange, il fut rapidement nez à nez avec la jeune femme qu'il avait aperçu plus tôt dans les jumelles. C'était là une jolie demoiselle au visage d'ange et à l'air naïf. Pourtant, elle l'attendait, assise et dévêtue sur une botte de foin. Ses vêtements étaient crasseux mais la peau découverte des épaules et du décolleté fit rapidement oublié au soldat un quelconque soupçon de danger.
« Apparently, these foreign women have the syndrome of eternal gratitude towards their savior. Let's see how far she can satisfy me. » Songea l'Adjudant en posant son arme sur l'établi et défaisant sa salopette.
Tandis que son pantalon tomba au sol et que son sexe sale et transpirant pendait hors de ses habits à hauteur du visage de la fille, il s'approcha en lui ordonnant de lui obéir:
- Don't be shy, my pretty. Suck my...
Il s'arrêta un court instant en regardant une ombre se dresser sur le mur intérieur de l'enceinte. « What the hell... » murmura-t-il alors avant que la queue du démon ne lui perfora de part et d'autre l'intestin, lui tranchant les membres et fini par lui arracher la tête.
Ses hurlements de terreur et de douleur se firent entendre avant que le silence ne regagna entièrement les lieux. Le Caporal et le Major mirent immédiatement en joug la grange et appelèrent leur camarade de peur d'un guet-apens :
- Sergeant! What's going on?
- Sergeant, respond! What's happening! ordered the Major.
- Major, whispered the Corporal, we shouldn't stay here. We might be outnumbered.
- Corporal, the sergeant is inside. Leaving without him is out of the question. Sergeant! Respond!
C'est alors que l'adjudant se fit entendre.
« Everything is okay! I just dropped a hammer on my feet! »
La voix était exactement la même que la victime, et de plus bel, le démon invita les soldats à le rejoindre, créant cet appât sonore.
- Major, it's strange. His screams were chilling.
- You're right, Corporal. Let's try to get him out of the barn.
- Sergeant, the Corporal resumed, join us!
- Sergeant, report! ordered the Major.
Mais plus aucune réponse ne se fit alors entendre. Le silence avait définitivement regagner les lieux malgré leur relance et leur mise en garde.
Sous l'effet de la peur, le Major ordonna de tirer un chargeur entier chacun sur le bâtiment afin d'assurer leurs arrières avant de repartir. Mais le Major savait que ce ne serait pas chose aisée à expliquer au Capitaine. Ils se mirent donc d'accord avec le Caporal de se couvrir l'un l'autre afin de justifier la désertion de l'adjudant, prit d'une folie de déviance envers la population libérée.
Au coeur de la grange ensanglantée, la Succube répéta amusée : « Mon pays, mon peuple. »