Alcool Dans la bêtise d'une nuit, je croisais l'un de ces jeunes, qui dans leur vie gâtée ne pouvait penser être victime un jour. Et moi, misérable alcoolique, lui demandais-je : à boire ? Il pleurnichait comme un adolescent, ce qu'il était, et énervé de cet art niais que sont les larmes, je lui en fis de belles et de sang. Et pour qu'il pleurniche de douleur, l'alcool sur la plaie jusqu'à la souche. Je riais avec lui, comme il semblait rire de pleur. Mais rien d'autres. Rien d'autres que des rires pleurés. Ce n'était qu'un gosse, et moi qu'un vieux con, alors je me taisais tandis qu'il pleurait encore. Je lui disais aurevoir et il pleurait encore. Je lui disais adieu et il pleurait encore. Je laissais mon alcool et je pleurais à mon tour.